Comment faire pour comparer deux assurances-vie ?

Vous comptez souscrire à un contrat d’assurance-vie, pour épargner ou préparer votre retraite : l’étape comparaison des différents contrats est incontournable afin de décider de celui qui répond le plus à vos objectifs d’épargne, et surtout afin de dégager le meilleur rendement tout au long de sa détention. À savoir qu’il est également possible de souscrire à plusieurs assurances-vie – toutefois, cette option est-elle intéressante, ou faut-il diversifier avec d’autres produits d’épargne ?

 

Les éléments pour les comparatifs

Ci-après les éléments pour réaliser les comparatifs entre deux assurances-vie :

 

Le rendement

Le rendement est un paramètre à déterminer avant la souscription, car permet de déterminer ce que vous gagnez à terme, c’est-à-dire par rapport à la fructification de votre épargne. Vous pouvez donc vous servir de cet indicateur dans vos simulations afin d’anticiper vos gains. Notons toutefois que c’est le rendement des contrats en fonds en euros qui est connu à l’avance. Pour les contrats multisupports, ce seront les rendements de chaque unité de compte qui seront pris en compte et ceux-ci peuvent fluctuer en fonction des cours sur le marché.

 

La composition des supports en unités de compte

Il est intéressant de comparer les contrats en fonction de ce qu’ils proposent en termes de support en unités de compte. En effet, tous les assureurs ne proposent pas les mêmes produits, mais ceux uniquement selon leur propre sélection. Toujours est-il que ce sont tous des produits à haut rendement puisque c’est avant tout le but recherché, afin de corriger les faibles performances des fonds en euro.

Attention, ce n’est pas la quantité des unités de compte qu’il faut considérer, mais plutôt la qualité. Un contrat qui propose une large gamme d’UC est aussi intéressant afin de permettre un large choix au souscripteur.

 

Les frais

Il vaut mieux choisir des contrats à faibles frais afin d’optimiser le rendement. Ceux-ci sont fixés par la société de gestion, que ce soit en ce qui concerne leur taux ou leur nature. Exemple : frais de gestion annuels, frais d’entrée, frais de versement, frais d’arbitrage, frais de rachat, frais de sortie anticipée, etc. Dans certains cas, il est possible de les négocier, par exemple ceux de versements et si vous alimentez votre contrat d’un montant assez conséquent, ou encore si vous investissez sur des supports non garantis.

 

Faut-il souscrire à plusieurs assurances-vie ?

La souscription à plusieurs assurances-vie n’est recommandée que dans le cadre de la diversification au niveau des assureurs. Cette option peut être intéressante à titre de précaution, par exemple en cas de mauvaise conjoncture puisque la compagnie d’assurance est avant tout une entreprise et qu’elle doit être financièrement solide afin de garantir votre capital sur le long terme, de même que votre retraite si vous avez décidé d’épargner pour vos vieux jours.

L’ouverture de plusieurs assurances-vie pourrait également être intéressante en matière de succession, si vous souhaitez faire bénéficier du capital à vos proches, par exemple à votre conjoint et à vos enfants, à la fois. Cela sans avoir à recourir au démembrement de la clause bénéficiaire qui implique de jouir du capital à différentes périodes (l’usufruitier dans un premier temps, puis ensuite les nus-propriétaires).

Pour conclure, il vaut mieux souscrire à une assurance-vie qui sera diversifiée en termes d’arbitrage, puis souscrire à un autre produit d’épargne tel que le Plan d’épargne retraite PER qui, pour rappel, a vocation à préparer votre retraite. Le PER se distingue en effet par sa portabilité, et l’assurance-vie va d’ailleurs rejoindre un de ses compartiments à partir de 2023, toujours afin de faire profiter de cette portabilité aux épargnants.

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